Programmes

Paris – Ile de France

musée d’art et d’histoire du Judaïsme                             

Dimanche 3 septembre 2023

A table !
Livres à dévorer, cuisines juives à savourer

de 10 heures 30 à 18 heures

Au fil des siècles, les cuisines des communautés juives du monde entier se sont nourries des traditions culinaires des lieux et des sociétés d’accueil. Ce précieux héritage s’est transmis de génération en génération et constitue parfois le dernier attachement à l’identité juive et au pays de ses parents. Aujourd’hui, les recettes autrefois réservées au cercle familial inspirent de grands chefs, à Londres, Tel Aviv ou Paris.
Le mahJ vous invite à un voyage au cœur des cuisines juives, de la Jewish street food aux plats de fêtes traditionnels, des borekas à la babka en passant par la dafina, la carpe farcie et la bkeïla. Découvrez un savoureux programme d’activités en famille : salon du livre, visites, ateliers, projections, rencontres avec des chefs, des spécialistes, des auteurs de livres de cuisine et bien sûr des stands de dégustation !

Projections et rencontre (auditorium)

11h-12h30 Projection d’épisodes du Grandmas project de Jonas Parienté, websérie collaborative partageant les recettes et récits de grands-mères du monde entier, filmées par leurs petits-enfants
Tarifs et réservation sur mahj.org

14h30-15h30 Projection: ≪ Lei bons recettes de la cvisinev yiddish ≫
En présence de Jeremy Rozen, réalisateur
A la fin des années 1990, le réalisateur Jeremy Rozen avait filmé celle qui était pour lui ≪ Mamie Goldé ≫ dans sa cuisine de Vincennes, préparant deux spécialités yiddish : le klops et le leykekh.
Tarifs et réservation sur mahj.org

16h-17h30 Rencontre avec la participation d’Andrée Zana-Murat, auteure de L’été passe… les recettes restent (Hachette pratique, 2023) et La Cuisine juive tunisienne de mère en fille (Albin Michel, 2016) et Johann Barichasse, chef cuisinier, animée par Myriam Levain.
Tarifs et réservation sur mahj.org

Braderie de livres (cour d’honneur)

12h-18h: La traditionnelle braderie propose plusieurs centaines d’ouvrages d’occasion à petits prix sur tous les aspects des cultures juives.
Accès libre

Salon du livre (cour d’honneur)

14h30-18h: Les cuisines juives offrent une immense palette de saveurs : cuisine de l’exil et des diasporas, cuisine moyen-orientale et d’Israël, cuisine des fêtes juives, d’ici et de là-bas, à la fois familiale, branchée, gourmande et équilibrée…
Plusieurs dizaines d’auteurs, chefs et spécialistes talentueux dédicacent leurs ouvrages et partagent avec le public cet héritage culinaire, en livrant le secret de leurs recettes.Avec Sandra Albukrek, Rosa Amar (sous réserve), Michèle Baczynsky, Claire Bastier, Jacqueline Bismuth, Simona El-Harar, Esther Gainsburger, Elise Goldberg, Marc Grossman, Léone Jaffin, Florence Kahn , Catherine Kluger, Laurel Kratochvila, Sarah et Emmanuel Murat, Claudine Nacache-Ruimi, Karin Rivollet, Jérémy Rozen, Daniel Rozensztroch et Cathie Fidler (sous réserve), Annabelle Schachmes, Zazie Tavitian, la Wizo, Andrée Zana-Murat, Vanessa Zibi.
Accès libre

Ateliers en famille (cuisine du duc)

Délices de diaspora
10h30-13h
Atelier de cuisine
Enfants à partir de 5 ans accompagnés d’un adulte minimum
Par Elisabeth Kurztag, conférencière du mahJ
De l’Italie à l’Inde, de la Grèce au Maroc, cet atelier propose une rencontre avec les arts culinaires, racontés à travers leur histoire et leurs coutumes, qu’elles soient ashkénazes, séfarades ou orientales.
Tarifs et réservation sur mahj.org

Un goûter presque parfait
14h30-15h, 15h-15h30, 15h30-16h,16h-16h30
Atelier de cuisine
Enfants à partir de 4 ans accompagnés d’au minimum un adulte
Par Cécile Petitet et Elisa Boularand, conférencières du mahJ
Des chefs en herbe s’activent dans les cuisines du mahJ pour confectionner un délicieux goûter.
Gratuit sur réservation sur place le jour même, 15 minutes avant le début de l’activité

Visites du musée (parcours permanent)

Festin de fêtes
11h-12h30
Visite guidée Par Raphaëlle Laufer-Krygier, conférencière du mahJ
Les fêtes ont leurs objets, leurs rituels, leurs chants, leurs symboles. Elles ont aussi leurs recettes ! Cette visite nous démontre comment la nourriture peut éduquer et participer à la transmission.
Gratuit sur réservation sur place le jour même, 15 minutes avant le début de l’activité

À table !
13h30-14h et 15h30-16h
Rencontre dans les salles
Par Claire Decomps, conservatrice en chef des collections historiques et des judaïca au mahJ
Cette rencontre autour de la casheroute et de la table juive sera l’occasion de découvrir quelques objets sortis des réserves du musée.
Gratuit sur réservation sur place le jour même, 15 minutes avant le début de l’activité 

Rencontres généalogiques (bibliothèque)

Animées par le Cercle de généalogie juive
14h30-15h, 15h-15h30, 15h30-16h, 16h-16h30
Sessions de 20 minutes
Gratuit sur réservation sur place le jour même, 15 minutes avant le début de l’activité

Dans le cadre du festival Traversées du Marais
Gratuit sauf mention contraire
Programme complet sur mahj.org 

du 19 septembre 2023 au 21 avril 2024

 Salonique, « Jérusalem des Balkans », 1870-1920. La donation Pierre de Gigord 

Ville cosmopolite, comme d’autres grands ports du Levant, Salonique – la Thessalonique grecque sous l’Empire ottoman – fut longtemps une cite juive ou les commerçants, toutes confessions confondues, fermaient le samedi et durant les fêtes juives. Les 150 œuvres de l’exposition du mahJ restituent l’histoire de Salonique de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale
Le don de près de 400 photographies et documents au mahJ par Pierre de Gigord, grand collectionneur dévoué à l’histoire de l’Empire ottoman, à l’œil avisé et à l’admirable générosité, constituent un enrichissement majeur pour le mahJ, dont la collection est désormais une référence sur la « Jérusalem des Balkans ». Les tirages albuminés du premier photographe local, Paul Zepdji, les négatifs sur plaques de verre inédits d’Ali Eniss, drogman au consulat d’Allemagne, amateur passionné auteur d’une vivante chronique photographique de la ville, font revivre un monde disparu. Ce sont aussi des autochromes, des albums de photographes amateurs, des documents du service photographique de l’armée d’Orient, des cartes postales, brochures et magazines qui racontent la vie de la cité.

Présentant une sélection de près de 150 pièces, l’exposition restitue l’histoire de Salonique de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale. Hommes et femmes saisies dans leurs costumes traditionnels, modestes artisans, portefaix, commerçants, aux membres de l’« aristocratie » locale – liés à l’Europe par des attaches familiales et commerciales – la société se découvre. La modernisation urbaine : les quais et la Tour blanche, les cafés, les restaurants et les lieux de divertissements ; le secteur des Campagnes où les notables établirent leur résidence ; les zones déshéritées, ou s’installèrent les industries naissantes, hissant Salonique au rang de première ville ouvrière de l’Empire ottoman. Mais aussi, dans la ville dorénavant grecque, le grand incendie d’août 1917, authentique traumatisme pour les juifs qui virent leurs quartiers historiques, les archives communales et plus de trente synagogues emportés par les flammes, avant les bouleversements géopolitiques provoqués par la Première Guerre mondiale.

Galerie saphir

 du 3 au 19 septembre

69 rue du Temple 75003 Paris

La GALERIE SAPHIR présente le projet « Mémoire » d’Inna Sandler.
Le thème « Mémoire » coïncide avec la convention sur le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco : chacun de nous porte l’espoir de comprendre et de continuer à faire vivre les patrimoines transmis par notre famille… Nous y recherchons les réponses aux questions sur le sens de la vie.
Le projet « Mémoire » d’Inna Sandler se base sur les images (peintures et installations, accompagnées de textes documentaires et de documents originaux de personnes réelles, ses proches, des membres de sa famille, juifs d’Europe (Ukraine) et d’Asie Centrale… leurs vies, leurs destins individuels s’imbriquent dans la mémoire historique de toute l’Humanité.
L’histoire de l’époque a gravement affecté le sort de chacun d’entre eux depuis la Grande Famine en Ukraine à la dékoulakisation de Joseph Staline, la Seconde Guerre mondiale et la Shoah.
Dans les œuvres de ce projet les vieilles images ont une texture, quelque chose que nous percevons au toucher: la texture du temps… Il ne demeure que la mémoire, un réservoir gigantesque d’amour et de pertes, de bonheurs, de misères, de rêves… composé d ‘yeux, de visages, de sourires – un fragment de l’univers du passé…
Le projet « Mémoire » a été conçu entre 2005 et 2014.

Inna Sandler
artiste peintre, dessinatrice et illustratrice, née à Tachkent, en Ouzbékistan.
Diplômée de l’École nationale des Beaux-Arts de Tachkent, membre de La Maison des Artistes (France), elle vit et travaille à Paris. Inna est l’auteure de plusieurs projets artistiques. Par sa pratique artistique, essentiellement composée de dessins contemporains, de peintures sur toile et d’aquarelles sur papier, elle explore les thèmes philosophiques, l’histoire, la mémoire, les sentiments, la solitude de l’homme dans le monde moderne. Tous ces thèmes sont reliés par une même recherche sur les effets des temporalités.Lauréate de l’Institut Français, elle a exposé à Summer Exhibition 2014 (Royal Academy of Arts, Londres) et participé à de nombreuses expositions collectives et personnelles.

 

 

MAISON DE LA CULTURE YIDDISH 

Samedi 30 septembre 2023

18 heures30 – 20 heures

La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg (éditions du Seuil, La Librairie du XXIe siècle, 2019)
Traduit dans de très nombreuses langues, ce conte, où un paquet précipité d’un train précipite à son tour le Génocide juif dans l’intemporel et l’universel, n’attendait plus que sa traduction en yiddish. C’est désormais chose faite.

la Maison de la culture yiddish présente la lecture bilingue de ce livre majeur traduit par Yitskhok Niborski.
On a souvent dit que dans l’écriture de Jean-Claude Grumberg résonnent les échos de la langue yiddish. On ignore souvent que nombre d’œuvres de la littérature mondiale ont été
traduites en yiddish. La traduction en yiddish de La Plus Précieuse des marchandises continue une longue tradition littéraire, entretenant le dialogue fertile entre deux langues, deux
traductions du monde, si éloignées et si proches.
Lecture en français par Olga Grumberg (comédienne), en yiddish par Annick Prime-Margules (comédienne de la troupe yiddish du Troïm teater et enseignante).
Musique : Jean-Pierre Petit, auteur-compositeur et interprète.
En présence de Jean-Claude Grumberg et Yitskhok Niborski.
À partir de 16h30 : réouverture du Tshaynik Café après la pause estivale.
Tarif : 18 €. Adhérents : 13 €*.
*Adhérez à la Maison de la culture yiddish pour la saison 2023-2024 et découvrez le code promotionnel qui vous donnera accès au tarif réduit sur vos réservations.
Cliquez ici pour réserver (réservation obligatoire). code JECP2023 
Attention : au moment du règlement, la plateforme Helloasso vous proposera d’ajouter une contribution à son fonctionnement. Celle-ci est optionnelle, et vous pouvez changer
son montant ou bien l’annuler en appuyant sur le bouton « Modifier ».

MAISON DE LA CULTURE YIDDISH 

BIBLIOTHEQUE MEDEM
29, rue du Château d’Eau

75010 PARIS
+33 1 47 00 14 00 – yiddishweb.com

Theatre du soleil

 

du 9 au 30 septembre 2023

Théâtre du Soleil

« C’était un samedi, c’était shabbat, le 25 mars 1944, à Ioannina » 

Passant des souvenirs du grand écrivain grec, Dimitris Haddis, aux témoignages des survivants qu’elle tisse de chants judéo-grecs ou judéo-espagnols, la metteure en scène, Irène Bonnaud, raconte, par la voix de l’actrice et chanteuse Fotini Banou, le sort tragique de cette communauté mais aussi sa vie et sa culture. Le destin du convoi grec du printemps 1944, c’est pourtant aussi « l’affaire Kurt Waldheim », les quatre photos prises par Alberto Errera à Birkenau, le manuscrit enterré de Marcel Nadjari, la révolte du Sonderkommando le 7 octobre 1944 – un samedi aussi.
Entourée par de fascinantes figurines créées par la sculptrice Clio Makris, Fotini Banou, avec tendresse et ténacité, dit le deuil d’un monde disparu, mais aussi la résistance.

Le théâtre se fait sentinelle de la mémoire.
Parmi les 8 chants anciens interprétés par Fotini Banou, 2 sont chantés en judéo-espagnol.

« C’était un samedi »
Du 9 au 30 septembre 2023 au Théâtre du Soleil (petite salle)
(spectacle en grec, surtitré en français)
Mardi, mercredi, vendredi, samedi : 20h
Dimanche : 16h (relâche lundi et jeudi)  Durée : 1h30

 

Denis Cuniot

Théâtre du Soleil – La Cartoucherie – 75012 PARIS
Entrée du parking paysagé gratuit : 6, route du Champ de Manoeuvre 75012 Paris
(Navette Cartoucherie gratuite au métro Château de Vincennes, avant et après la représentation)

Réservations
info@cie-813.com, 07 57 82 87 19 / Collectivités 01 43 74 88 50 – Vente en ligne – Billet Reduc – THEATRE Online

AKI ESTAMOS

Dimanche 15 octobre 2023

Espace Rachi – Guy de Rothschild 39 rue Broca 75005 Paris

17 heures: Concert du Jak & Janet Esim Quintet (Istanbul)

Jak & Janet Esim sont des pionniers de la recherche et de l’interprétation du répertoire musical judéo-espagnol. Ils n’ont eu de cesse depuis les années 1970 de recueillir des chants sépharades tant auprès de leur communauté d’origine à Istanbul que dans les autres communautés de Turquie ou de la diaspora. Ils ont partagé cette musique avec leurs auditeurs, par le biais d’albums et lors de nombreux concerts et festivals avec toujours une grande fidélité à leur héritage.

À l’heure où ce répertoire connaît un succès qui ne se dément pas, leur venue en France sera un événement et une occasion de révéler leur parcours au public français et la richesse du répertoire sépharade issu de l’ancien Empire ottoman.

Les membres du quintet sont Janet Esim Erpalaçi (chant), Jak Esim (chant et guitare), Yusuf Esim Erpalaçi (chant et guitare), Bekir Şahin Baloğlu (oud), Oral Yay (percussion).

Concert organisé avec le soutien des JECPJ-Europe, de la Fondation du judaïsme français, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de la Fondation Rothschild.

Tarif: 12€ – Billetterie cliquer ici

Lise AMIEL-GUTMANN
Denis Cuniot

FEDERATION DES SOCIETES JUIVES DE FRANCE

Le cimetière parisien de Bagneux, ses monuments commémoratifs et ses sépultures collectives juives.

45 Av. Marx Dormoy, 92220 Bagneux

Dimanche 22 octobre 2023

14 heures:  visite guidée du patrimoine juif des divisions israélites du cimetière parisien de Bagneux, les monuments commémoratifs, l’histoire des sociétés mutualistes et leurs caveaux collectifs, ainsi que certaines sépultures à l’architecture particulière.

à 14h, départ devant l’entrée principale du cimetière, 45 Av. Marx Dormoy, 92220 Bagneux

Renseignements et inscriptions au 01 44 61 29 15, au 06 09 94 32 49 ou par mail : f.s.j.f@wanadoo.fr

Compagnie Transmosaïk

Dimanche 22 octobre 2023

Cercle Bernard Lazare
 10 rue St Claude, 75003 Paris

 15 heures : HANINA, chants de noces séfarades de l’Ex-Empire Ottoman

De tradition orale et appartenant à un patrimoine familial, les chants de noces séfarades évoquent en langue judéo-espagnole des rituels de mariage allant du choix du partenaire à la cérémonie religieuse…
Cette création originale pour 4 artistes (Yaël Morciano : Création, Direction artistique, Chant; Guillaume Juignier : Neys, Clarinettes, Kaval; Evangelos Vettas : Bouzouki; Nicolas Derolin :Percussions) invite à la découverte de nombreux rituels à travers des chansons originaires de Turquie, de Grèce, de Bulgarie et de Yougoslavie.
Un répertoire féminin au cœur du maintien de l’identité séfarade…
Billeterie : Tarif plein : 20€ Tarif réduit : 15€ pour les membres des associations partenaires de l’événement
Pour réserver : cercle@bernardlazare.org – 01 42 71 68 19

CENTRE MEDEM-ARBETER RING, FARBAND, INSTITUT POLONAIS

Varsovie, 80 ans après le soulèvement du ghetto

Lundi 13 novembre 2023

Salle des Fêtes de la Mairie de Paris Centre  2 rue Eugène Spuller

à 11h, à la Mairie de Paris Centre (2, rue Eugène Spuller, Paris 3e), vernissage de l’exposition Varsovie, ville des vivants, ville des morts en présence du photographe Robert Wilczynski. L’exposition sera visible du 12 au 23 novembre dans le péristyle de la Mairie.

– à 15h30 au Centre Medem, Konstanty Gebert, journaliste et fer de lance du renouveau de la vie juive en Pologne, donnera une conférence sur la Varsovie d’hier et d’aujourd’hui, d’avant et d’après la Shoah et sur la vie juive en Pologne aujourd’hui. 

L’entrée est libre mais la réservation est indispensable en cliquant ici

L’exposition est visible du 17 au 23 dans le péristyle de la mairie – entrée libre sans réservation.

Institut Elie Wiesel

Les lundis de wiesel

Lundi 13 novembre 2023 – 19 heures

 

MAXIME DECOUT

LES ECRITURES DE LA SHOAH CONTRE L’EFFACEMENT
La Shoah a été accompagnée d’un processus de dissimulation et d’effacement de ses traces. Les charniers sont nettoyés, les camps démantelés, les témoins assassinés et le souvenir de leur mort est voué à disparaître. Même si de nombreuses traces ont subsisté, les faits et la factualité ont été attaqués autant que possible, préparant un oubli sur le long cours dont le négationnisme a su tirer profit. C’est face à ces formes d’anéantissement que la littérature a dû elle réagir. Travaillée par un mal d’archive et un mal du savoir , elle a cherché à faire  trace en s’écrivant contre l’effacement, c’est-à-dire à la fois tout contre l’effacement et à l’encontre de celui-ci. Des textes écrits parfois aux portes des chambres à gaz et cachés sous la cendre, aux enquêtes contemporaines des descendants des disparus, c’est cette riposte des oeuvres que Maxime Decout interroge dans Faire trace (Corti, 2023).

MAXIME DECOUT
est professeur de littérature à l’université de la Sorbonne. Il est l’auteur de deux essais sur les rapports entre littérature et judéïté : Albert Cohen. Les fictions de la judéité (Classiques-Garnier, 2011) et Ecrire la judéité(Champ Vallon, 2015). Il a par ailleurs publié, aux Éditions de Minuit, plusieurs essais qui interrogent les relations entre authenticité, mensonge, écriture et lecture. Son dernier livre, Faire trace, a paru aux éditions Corti en 2023.
Inscriptions ici

Inauguration du Musée virtuel du Pourim Shpil

Espace Rachi-Guy de Rothschild

39 Rue Broca, 75005 Paris

dimanche 19 novembre 2023 à 15h15.

Le Pourim shpil, littéralement Jeu de Pourim ou Jeu de sorts, די פּורים שפּיל di Purim shpil en yiddish, relate de façon humoristique et souvent avec des clins d’œil ironiques à l’actualité, l’épisode décrit dans le Livre d’Esther de l’Ancien Testament. Le théâtre, le cinéma, la comédie musicale, le mime, la poésie, la musique, le masque, le carnaval, le costume, tous les arts du spectacle revisités par la tradition juive y trouvent leur place.
Le Collectif Pourim Shpil, constitué de neuf associations (*), s’est donné pour mission d’inscrire cette pratique ancestrale au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Pour la sauvegarder et en témoigner, un Musée virtuel du Pourim shpil est né, riche en documents de toutes natures (écrits, reproductions d’œuvres d’art, d’objets, photos, vidéos, enregistrements) qui en retracent l’histoire de ses origines jusqu’à nos jours.
Pour fêter sa mise en ligne publique, le Collectif Pourim Shpil est heureux de vous le présenter dimanche 19 novembre 2023 à 15h15 à l’Espace Rachi-Guy de Rothschild 39 Rue Broca, 75005 Paris.
Eden Gerber, clarinettiste, membre du groupe Assafir et Sylvain Dubert, guitariste passionné de musique grecque et de jazz manouche, fondateur du groupe Les Frères Dübz, proposeront un spectacle original créé à partir de grands standards extraits de Pourim shpiln en yiddish, judéo-espagnol et français.
Un buffet sucré clôturera l’après-midi.
Réservation obligatoire, cliquer ici (PAF  8 .- €),
se munir d’une pièce d’identité.

Partenaires du projet:
Association des Amis de la Commission Centrale de l’Enfance (AACCE), Centre Medem-Arbeter Ring, Cercle Bernard Lazare, Farband/Union des Sociétés Juives de France, Maison de la Culture Yiddish, Aki Estamos, Al Syete, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (U.J.R.E.), Yiddish pour Tous.

LUCERNAIRE

Du 30 aout au 15 octobre 2023

PARLE, ENVOLE-TOI ! OU COMMENT LE THÉÂTRE M’A SAUVÉ LA VIE
DE ET AVEC BRUNO ABRAHAM-KREMER MISE EN SCÈNE CORINE JURESCO ET BRUNO ABRAHAM-KREMER

C’est l’histoire d’un combat, d’une renaissance, d’une réconciliation …
1963, Bruno a 5 ans, lors d’un voyage dans les pays de l’Est lorsqu’il découvre qu’il est un enfant juif, un « miracle ».
60 ans plus tard, au chevet de son père malade qui n’a jamais su l’écouter, il livre le récit intime, drôle et poignant de sa jeunesse, depuis la découverte du Jeu jusqu’à celle du théâtre, celui de sa lutte acharnée et joyeuse pour devenir l’Acteur de sa vie.
Une épopée théâtrale autobiographique, le chemin d’un jeune homme et d’un acteur vers la liberté, inspiré par la parole de Rabbi Nahman : « Parle, envole-toi ! Les mots sont tes ailes … »
Au Lucernaire 53, rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris

du mardi au samedi à 21h00 et le dimanche à 16h30
Tarifs : 10€ à 30€
Réservations en ligne : www.lucernaire.fr – Réservations par téléphone : 01 45 44 57 34